Voyage dans l'intérieur de l'Afrique : fait en 1795, 1796 et 1797. (Avec des) Éclaircissemens sur la géographie de l'intérieur de l'Afrique.

Contenu

Titre

Voyage dans l'intérieur de l'Afrique : fait en 1795, 1796 et 1797. (Avec des) Éclaircissemens sur la géographie de l'intérieur de l'Afrique.

Date

1799

Créateur

Park, Mungo
Rennell, James

Source

Sujet

Dispositifs d'accueil
Esclavage

Description

Mungo Park, Médecin, explorateur. - Étudie la médecine à Edimburgh et acquiert des connaissances en botanique. Embarque comme aide-chirugien sur un vaisseau de la Compagnie des Indes qui l'emmène à Sumatra (1792). Au retour, il rédige un mémoire sur les espèces de
Mungo Park arrive à Joag, première ville du royaume Kajaaga ou Galam traversée. Il s'agit d'un royaume Soninké dans l'actuel Sénégal.
P.101 : « Dès qu'il commença à faire nuit, on m'invita à aller voir les jeux des habitants, parce que la coutume du pays est que, quand il arrive quelque étranger, on célèbre sa venue par des divertissements. Je vis une foule de peuple faisant un grand cercle autour de quelques danseurs. Il y avoir de grands feux allumés, et quatre tambours, qui battaient avec beaucoup d'ensemble et de justesse. »
Mungo Park décrit la cérémonie d'accueil reservée aux étrangers. On voit qu'il s'agit de véritables festivités.
Dispositifs d'accueil
poissons qu'il y a découvertes. Après la mort de Houghton, il se met à la dispotion de l'African Society pour poursuivre les explorations en vue d'atteindre le fleuve Niger. Il y parviendra lors des deux voyages qui le rendront célèbre, et trouvera la mort au cours du second. . - Premier voyage (1795-1797) : parti du comptoir britannique de Pisania, où il a appris les rudiments de la langue mandingue, Park traverse le Bondou, le Galam, le Kasso et le Kaarta (royaumes peuls, sarakolé ou bambara), avant de tomber entre les mains des Maures Ouled
Mungo Park, Médecin, explorateur. - Étudie la médecine à Edimburgh et acquiert des connaissances en botanique. Embarque comme aide-chirugien sur un vaisseau de la Compagnie des Indes qui l'emmène à Sumatra (1792). Au retour, il rédige un mémoire sur les espèces de
Voyage dans l’intérieur de l’Afrique. Paris, La Découverte, “coll. Littérature de Voyage” n° 14, 1996, 354 p.
https://gallica.bnf.fr/ark: /12148/bpt6k103612z?rk=21459;2
poissons qu'il y a découvertes. Après la mort de Houghton, il se met à la dispotion de l'African Society pour poursuivre les explorations en vue d'atteindre le fleuve Niger. Il y parviendra lors des deux voyages qui le rendront célèbre, et trouvera la mort au cours du second. . - Premier voyage (1795-1797) : parti du comptoir britannique de Pisania, où il a appris les rudiments de la langue mandingue, Park traverse le Bondou, le Galam, le Kasso et le Kaarta (royaumes peuls, sarakolé ou bambara), avant de tomber entre les mains des Maures Ouled Amar qui le retiennent prisonnier. Il parvient à s'échapper et atteint le Niger à Ségou, capitale d'un royaume bambara. Il descend alors le fleuve jusqu'à Silla, mais ne peut poursuivre au delà sans risquer de rencontrer à nouveau l'hostilité des Maures. Il regagne alors son point de départ sur la Gambie en passant par Bamako et le pays mandingue. . - Second voyage (1805) : parti de la Gambie avec une petite troupe d'hommes armés, Park avance jusqu'à Bamako malgré la saison des pluies et les fièvres qui déciment le groupe d'européens. A Sansanding, il construit un bateau pour descendre le Niger jusqu'à son embouchure. Avant de s'embarquer, il fait parvenir ses notes en Gambie, puis ne donne plus de nouvelles. Plus tard, un guide mandingue, Isaaco, envoyé dans l'intérieur pour s'enquérir du sort de l'expédition, apprend que Park est arrivé jusqu'en pays haoussa avant de périr aux rapides de Boussa, peut-être sous les coups d'une attaque des riverains. Il était alors à environ 400 km. de la côte.
Mungo Park arrive à Joag, première ville du royaume Kajaaga ou Galam traversée. Il s'agit d'un royaume Soninké dans l'actuel Sénégal.
Dans la nuit, des cavaliers sont envoyés par le roi à Joag.
L'auteur a évité d'être amené au roi en offrant ses possession aux cavaliers venus le chercher, mais se retrouve sans rien.

contenu

P.101 : « Dès qu'il commença à faire nuit, on m'invita à aller voir les jeux des habitants, parce que la coutume du pays est que, quand il arrive quelque étranger, on célèbre sa venue par des divertissements. Je vis une foule de peuple faisant un grand cercle autour de quelques danseurs. Il y avoir de grands feux allumés, et quatre tambours, qui battaient avec beaucoup d'ensemble et de justesse. »
P.103 : « Mon hôte était présent. Je lui observai que comme je n'entendois pas la langue des serawoullis, j'espérois qu'on me parleroit mandingue. On y consentit. Alors un petit homme qui avoit sur lui un nombre considerable de saphis, commença à me faire une très-longue harangue, pour me dire que j'étois entré dans la ville du roi sans payer les droits et sans faire aucun présent au monarque ; et que, suivant les lois du pays, mes gens, mes animaux, mes bagages devoient être confisqués. Il ajouta que lui et ses camarades avoient ordre de me mener à Maana, où résidoit le roi, et que je refusois de marcher de bonne volonté, ils seroient obligés de m'y conduire par force. »
P.108 : « Vers le soir, j'étois assis sur le bentang, tristement occupé à réfléchir, lorsqu'une vieille femme esclave passa avec un panier sur la tête. Elle me demanda si j'avois dîné. Comme je crus qu'elle vouloit se mosquer de moi, je ne lui répondis pas. Mais mon domestique, qui étoit à mes côtés, parla pour moi, et lui dit que des gens envoyés par le roi m'avoient dérobé tout mon argent. La bonne femme paroissoit extremement touchée de mon désastre, mit son panier à terre, et me montrant qu'il contenoit des pistaches, elle me demanda si je pouvois en manger. Je lui dis qu'oui. Aussitot elle m'en donna quelques poignées et s'éloigna avant que j'eusse le tems de la remercier d'un secours venu si à propos.
Quoique cet incident fût de peu de conséquence, il me causa beaucoup de satisfaction. Je considérai avec plaisir la conduite d'une pauvre esclave privée d'instruction, laquelle, sans me connoitre, n'avoit eu besoin pour me secourir, que de céder à l'impulsion de son cœur. Elle savoit par expérience que la faim étoit une chose cruelle, et ses propres maux l'avoient rendue sensibles à ceux des autres. »

annotations

Mungo Park décrit la cérémonie d'accueil réservée aux étrangers. On voit qu'il s'agit de véritables festivités.
L'auteur raconte de quelle manière il est dérobé de ses possessions. Des cavaliers viennent le chercher pour l'amener au roi, sous pretexte de n'avoir pas payé de droit de passage. En offrant aux cavaliers ses possessions, Mungo Park évite d'être amené au roi.
L'auteur se retrouve sans possibilité de se nourrir, une esclave lui vient en aide. L'auteur décrit alors son ressenti par rapport à ce geste et montre une grande satisfaction à constater que malgré le manque d'instruction, l'esclave montre de la compassion à son égard.

rédacteur

Dentu et Carteret (Paris)

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